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mercredi 29 février 2012

Anthémis ou Argyranthemum Frutescens


Pendant que l'hiver poursuit son chemin, je prépare à l'abri des frimas les plantes qui vont habiller les
massifs des prochaines saisons.
Vous avez remarqué que je privilégie les floraisons de fin de printemps et particulièrement les estivales.
Voilà pourquoi j'évoque avec vous aujourd'hui l'anthémis dénommée
 "l'argiranthémum frutescens" .
Cette petite plante a besoin que je m'occupe un peu d'elle en ce moment !
Patientez, je poursuis !
D'accord, le véritable nom de cette plante est long et compliqué.
Comme nous sommes dans l'intimité, nous l'appellerons par son "petit nom".
Anthémis !
Enorme cette boule de fleurs !
Voilà ce que cette frileuse de la famille des astéracées produit en quelques semaines.
A la fin de l'été, un seul pied d'anthémis cultivé dans une terre bien drainée et nourrie 
raisonnablement, donne un coussin de plus de 50 cm de large, et 50 cm
de hauteur.






La variété la plus prodigue que je réussis le mieux est l'espèce la plus simple à feuillage bleuté
qui donne une profusion de petites marguerites à coeur jaune.
Je comprends que cette fleur soit un peu boudée pour son manque de rusticité et c'est fort dommage 
car sa forte personnalité permet de l'utiliser avec autant de subtilité que 
certaines vivaces.


Et pour former une harmonie en blanc majeur, le bégonia Sempervirens, les cosmos, ou les 
pétunias permettent de joyeuses combinaisons.
  Je continue !...


Imaginez ! nous sommes au mois de septembre!
En tant que jardinière prudente, pour assurer la pérennité de cette frileuse, je cultive
l'anthémis comme une plante annuelle.
A la fin de l'été, je prélève des petits tronçons de tige de 10 cm pour en faire des boutures.
Ces petits morceaux de tige,défeuillés à la base sont trempés dans la poudre d'hormone, et piqués 
individuellement dans un substrat léger composé de tourbe et de vermiculite.


Après un séjour d'un mois dans la mini-serre à une température de 20°, l'enracinement est parfait.
 A cette époque, les conditions sont optimales pour bouturer les santolines, les fusains,
ou tout végétal qui nous fait plaisir.


A présent, l'enracinement étant parfait, ces jeunes plants à l'étroit dans des petits pots de 5cm
sont repiqués dans des godets de 10cm., dans un substrat beaucoup plus nourrissant.
Après ce rempotage, jusqu'à la mi-mai, ils vont séjourner dans un local bénéficiant 
d'une luminosité suffisante.


Les plants rempotés vont pouvoir s'exprimer plus facilement . Ils ont profité hier après midi de
la douceur qui s'installe dans la région et des premiers
rayons du soleil.
Je me demande s'ils étaient aussi satisfaits que la jardinière qui a repris le chemin de
son jardin avec beaucoup d'allégresse !


Pour retrouver ma belle "Anthémis" dans le massif "blanc bleu", je vous donne rendez- vous au
mois de mai lors de sa mise en place.


Très belle journée à vous



lundi 27 février 2012

Le jardin en février






L'événement principal du jardin en février, c'est le froid polaire qui a perduré pendant 
trois semaines.
Les  végétaux ont dû affronter des températures de -17° -18° pendant deux nuits.
Un peu moins froid la journée, le thermomètre affichait entre -8° et -10°.
L'hiver n'étant pas encore terminé, le jardin très engourdi garde encore en secret ses beautés et
l'ampleur des dégâts à ce jour reste inconnu.



Balayées à maintes reprises par le vent du nord, les graminées conservent encore un
certain attrait.




Pour le moment, le bambou sacré semble avoir bravé les intempéries et je ne connais pas le
verdict pour le sisyrinchium  qui a perdu de sa prestance.
La jardinière prudente a conservé sous abri quelques pieds.
L'hypéricum "Golden Bacon" revêt des teintes inhabituelles, certes, assez séduisantes, il faut
simplement que je m'habitue à le voir sans éclat.
Aspect peu habituel en hiver du loncéra nitida"Lémon Beauty" qui n'exhibe plus son
beau  feuillage hivernal.
Rustique à plus de -20°, je lui garde ma confiance pour retrouver son aspect dès
le retour des beaux jours.







Tandis que le leucothoe affiche pour l'instant une prestance intacte et même prestigieuse, l'Eléagnus
ebbingei a revêtu un nouvel habit, très tendance cet hiver !
Mais sa légendaire robustesse n'a plus besoin d'être prouvé !
Prestance inchangée pour le Yucca qui s'accommode du froid.


Bien entendu, au moment où je vous écris, je ne sais pas si "Ayesha" continuera
à me faire rêver.
Pourtant, de bien jolis bourgeons commencent  à gonfler.
Je conserve encore les fleurs fanées... l'hiver n'a pas dit son dernier mot !
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A l'intérieur, reprise en douceur de la végétation des arbustes plus frileux !





Le Brugmansia remisé à l'automne dernier, a été arrosé pour lui permettre de rentrer 
doucement en végétation.
Dans une quinzaine de jours, je le fertiliserai avec un engrais soluble équilibré.
Jusqu'à la mi-mai, il restera dans la véranda.


Toujours sous abri, les boutures de coleus sont rempotées, et surveillées des attaques
de la "mouche blanche" .
Les coleus très frileux sont des plantes fétiches que je bouture avec une
facilité déconcertante.


A la belle saison, les solenostemons, sont installés dans les massifs, en compagnie d'un plectranthus,
aussi frileux que le coleus mais qui se multiplie avec la même facilité .
Deux plantes de la même famille.
Je vous proposerai  quelques plectranthus à feuillage panaché  vert et blanc dans les 
semaines à venir.
Après un certain temps passé loin du jardin, j'espère pouvoir aujourd'hui sortir et commencer
le nettoyage.


Très bonne journée à vous


vendredi 24 février 2012

Rocaille deuxième partie




Pour sortir de cette léthargie hivernale, je propose la suite de la rocaille dans des
ambiances printanières et estivales.
J'ai profité du caractère très pentu du talus pour donner au site un aspect légèrement montagnard.


Même endroit, deux mois plus tard, avec les couleurs d'automne.
Dans la deuxième partie de la rocaille, j'ai mis l'accent sur les conifères aptes à couvrir le sol 
et peu exigeants en entretien.


Retour au printemps !
Juchées sur quelques pierres, les premières fleurettes de l'Arabis Arendsii "Rosabella"
débutent le bal des floraisons.








J'ai laissé volontairement quelques vivaces sauvageonnes coloniser le lieu.


En juillet, apothéose et floraison luxuriante de l'acacia de Constantinople qui oppose ses fleurons
aux fleurettes d'une potentille.




Après le froid polaire de cet hiver, je nourris l'espoir de retrouver l'albizia afin de savourer
son élégante floraison !


Fidèle au rendez-vous du mois de juillet, "Adria" réveille la base de la rocaille !


Enfin le dénivelé s'est adouci, l'endroit devient plus facile pour travailler !
Duo osé et entorse voulue pour découvrir en juin les corolles joufflues d'une pivoine et
les fleurettes d'un rosier.
Encore une fois, je me suis permis une fantaisie !


Parvenu à la plénitude de l'âge, ce rosier sera détaillé.
En attendant, je vous offre quelques rosettes insérées au sein d'un bouquet !


Si l'ossature de la rocaille est presque terminée, il me reste à peaufiner beaucoup 
de détails.
Je ne vous cache pas que je dois parfois me faire violence pour poursuivre les aménagements.
Pour faciliter ma tâche dans l'exercice de nettoyage et d'entretien, un étroit chemin de terre serpente.
Dans un avenir proche, j'espère voir disparaître cette allée sous une
végétation envahissante.
Le sol de cet univers un peu spécial n'est pas une terre de très bonne qualité, pour ne pas dire
médiocre.
Elle a été remuée, chamboulée, mais si je n'ai pas rencontré d'échecs, c'est sans doute grâce
à la perméabilité du terrain.
La profondeur de terre est aléatoire. Parfois, je dois déployer beaucoup d'efforts
pour parvenir à réaliser de bonnes plantations.



Encore quelques pas !
Après l'exubérance des floraisons printanières, nous retrouvons le jardin avec ses
fastes de l'été. 
Aux boules arrondies des hydrangéas "macrophylla" s'oppose  un nuage de gypsohyle




Fin de l'espace rocailleux et début du jardin "côté cour".
Durant la belle saison, "Toulouse Lautrec", rosier infatigable donne trois fois le meilleur 
de lui même




Très belle journée






lundi 20 février 2012

Une éclipse !


Pour s'évader des frimas de l'hiver, je vous offre une éclipse dans une 
ambiance estivale.
Merci de vos nombreuses et chaleureuses visites pour le message précédent.
Atteinte de jardinite aigue, je m'empresse de ne pas me soigner pour mieux profiter
des travaux du jardin à venir.
Il me tarde que les beaux jours reviennent afin de partager avec vous un printemps 
floral prometteur.
Au programme, semis, boutures plantations et découvertes des nouvelles roses !

Pour info: musique d'accompagnement, concerto pour une voix de Saint Preux.

A très bientôt...






Très belle journée à tous.


lundi 6 février 2012

Euonymus Fortunei "Emerald 'n' Gold"




Or, rubis, pourpre, caramel et vert foncé, depuis le début de l'automne, le feuillage de
l'Euonymus fortunei "Emerald Gold" s'est métamorphosé, arborant des couleurs
qui varient selon l'exposition de chaque pied.
Chaque plant affiche des nuances très brunes, surtout s'il se trouve dans un massif exposé aux 
morsures du froid.





En compagnie d'un jeune plant d'heuchère ce fusain chinois conserve en cette période 
très froide un peu de persistance au massif.
Son feuillage affiche des teintes chaudes et l'heuchère "Georgia Peach" se pare de tonalités différentes
de celles du printemps.

 

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Changement de saison, changement de décor !
Lorsque la nature se réveille, l'eunonymus fortunei "Emerald Gold retrouve son éclat.
Ses petites feuilles ovalisées et finement dentées se colorent de jaune d'or et de vert franc.
Bon moment pour le tailler légèrement et le maintenir à la hauteur souhaitée.
Au printemps et en fin d'été, je taille les pousses les plus longues pour conserver un petit arbuste
compact, arrondi et gracieux.
A l'occasion de la coupe rafraîchissante de septembre, j'utilise les morceaux de taille pour
faire des boutures à partir de portions de tige de 10 à 15 cm de long.
Trempés dans la poudre d'hormone, quatre à cinq morceaux sont piqués dans un mélange de tourbe,
vermiculite et sable.
Ces boutures sont maintenues en serre à 20° pendant un mois, jusqu'à l'apparition des premières racines.
Les jeunes plants séjournent le premier hiver à l'abri, puis dans la
nursery la première année afin d'acquérir un peu d'ampleur et de prestance avant d'intégrer les massifs.








Grâce à sa multiplication aisée et son adaptation facile, ce fusain est omniprésent
à l'avant de chaque massif.
Vous l'avez découvert en trio avec l'alchémille Mollis et l'Aruncus "Barbe de Bouc".


"Emerald Gold" souligne aussi l'avant du rosier "American Pillar"



On le retrouve près du rosier "Mozart" et du rosier "Pink Cloud".



Sur la gauche l'union de ce fusain et d'une alchémille sont réunis pour le meilleur près du géranium
"Johnson Blue", tandis qu'à l'avant du rosier "Iceberg",une autre variété de fusain
affiche son feuillage panaché de vert et de blanc crème.



En août, le fusain "Emerald Gold" se dissimule dans les fleurettes d'un pétunia.
A cette époque, le rosier "Brother Cadfael" livre sa floraison estivale tout aussi généreuse
que celle du mois de juin.
Très jeunes encore, l'hydrangéa serrata "Preziosa" et le paniculata "Limelight" égayent le massif.


Mon engouement pour le géranium "Magnificum"  ne vous a sans doute pas échappé.
Cette vivace très prisée participe à de nouvelles associations.
Depuis l'automne dernier, un jeune plant de cette Géraniacée s'enracine entre "Emerald"
et l'alchemille Mollis.




Bonne journée à tous