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dimanche 28 avril 2013

Cerisiers à fleurs


Je n'évoquerai pas toutes les variétés de cerisiers à fleurs que vous
rencontrez chez les pépiniéristes, mais seulement les 
cultivars qui fleurissent mon jardin.
Au cours de la semaine, une hausse du mercure a permis au prunus serrulata
"kanzan" de s'épanouir.
J'espère que les intempéries annoncées n'écourteront pas ce spectacle.




Depuis des décennies, le prunus serrulata "kanzan", connu sous le nom de cerisier à fleurs
est devenu très populaire.
Peu importe, il est l'un de ces cultivars qui incarnent la beauté des cerisiers du Japon.
Il se distingue par l’importance de ses bouquets.
Cultivé en buisson, il offre une végétation vigoureuse, une silhouette évasée harmonieuse.
Il ne produit pas de fruits mais sa floraison est délicieusement romantique.


L’intérêt des jardiniers pour cet arbuste vient de sa facilité de culture.
 Il s’intègre facilement dans une haie fleurie.
Chaque hiver, il se montre résistant aux froids les plus vifs.
Mais la raison la plus évidente de son succès vient incontestablement de sa
floraison spectaculaire.
Si le vent du nord prévu par la météo est d'une ampleur raisonnable, ce
fleurissement peut durer trois semaines.



Changement de couleur pour les fleurs du prunus "Amanogawa".
Ce cerisier d'ornement donne des fleurettes rose pale portées par des branches érigées
sur un arbuste fastigié.
Cette colonne fleurie peu encombrante est insérée dans la haie apportant un relief recherché.
Sa floraison printanière est stupéfiante et son feuillage d'automne reluisant.
C'est l'arbuste idéal qui ignore le sécateur, affectionne le soleil et n'est
jamais touché par les maladies. 




Actuellement, le prunus "Amanogawa se remarque par l'abondance de ses fleurettes. 
Elles sont disposées régulièrement sur les branches. 
Le feuillage encore discret donnera tout l'été une ramure verdoyante
avant de s'embraser à l'automne.


Sur cette vue trois cerisiers à fleurs offrent des parures différentes.
De tous les côtés du jardin, la silhouette du prunus "Amanogawa"révèle sa beauté.
Le prunus cisténa présenté récemment a enfilé son costume d'été.
Un prunus serrulata "kanzan greffé sur un tronc n'apporte pas encore l'ombre recherchée
lorsque le soleil se montre un peu trop généreux.
Il est comme moi encore très jeune.......


Bon dimanche à tous.


La neige n'était pas conviée hier après midi, mais elle s'est invitée donnant au cerisier
à fleurs une allure inattendue.
En quelques heures, le jardin était sous la neige un 27 avril....

Belle journée.
Vivement un véritable printemps.

samedi 27 avril 2013

Un 27 avril !!!


Je n'aurai jamais imaginé proposer mon jardin sous la neige un 27 avril.
Et pourtant, depuis le début de l'après midi, elle s'est invitée copieusement.


Passer de 25° à 3° à la mi-journée surprend la jardinière mais surtout les plantes.



Sous la couche de neige se cache un viburnum plicatum !


Un prunus fait de la résistance !!


Attendons des jours meilleurs pour vous parler de cette scabieuse.


Les iris ne sont nullement affectés, ils font de la résistance.


Belle journée


vendredi 26 avril 2013

Duo d'arbustes printaniers.



La chaleur de ces derniers jours a permis à la nature de prendre ses marques.
Dans la haie, les floraisons s'accélèrent.
De nouvelles variétés commencent à éclore prenant le relais de celles
qui s'achèvent.
Ce duo d'arbustes printaniers est à son apogée. 
Il se compose de l'Amélanchier du Canada et du Pyrus calleryana "Chanticleer".
Deux variétés différentes dans le port, la silhouette, mais unies dans la couleur  blanche
 des fleurs.

 

L'Amélanchier du canada est un arbuste  facile, gracieux aux tiges souples et volubiles.
Son débourrement est plutôt lent, sa floraison fugace mais hautement décorative.
Il a été choisi pour sa production de fruits en fin d'été afin de 
 nourrir les oiseaux.
Des baies rosées deviennent rose violacé puis noires.
Mon jardin est  un refuge accueillant nos amis à plumes et toute la faune ailée.
J'ai donc veillé à planter des essences produisant de la nourriture.
Celle de l'Amélanchier particulièrement goûteuse est  appréciée et vite engloutie.



Le Pyrus calleryana "Chanticleer" est un poirier d'ornement original dans sa forme
en cône étroit.
En dehors de la floraison de ses nombreux bouquets blancs, son feuillage automnal
 est remarquable.
On assiste à une débauche de teintes chaudes: cuivre, rouille et acajou.
Au coeur du feuillage embrasé se cachent quelques fruits décoratifs qui ne restent pas 
longtemps sur l'arbuste.



Belle journée ensoleillée.

mercredi 24 avril 2013

Prunus Cisténa


Début avril, après quelques journées douces et ensoleillées, le jardin 
s'est enfin réveillé.
Plusieurs arbustes à floraison printanière ont déployé leurs plus beaux attraits.
Fidèle au rendez-vous, le prunus cisténa expose ses branches chargées 
 de minuscules fleurettes blanches.
Une fleurissement bienvenu après cet hiver peu rigoureux mais long et humide.


Cette variété de prunus a été retenue pour son port, sa croissance lente et
sa stature raisonnable.
Ce cutivar n'a jamais été taillé, juste un petit coup de sécateur occasionnellement pour
 équilibrer sa silhouette.
L'arbre a été greffé sur un tronc d'un mètre trente de haut.
Au cours de l'été, sa ramure n'est pas très imposante mais suffisante pour ombrager
les hydrangéas situés en dessous.
Ce prunus appartient à la famille des rosacées, une famille omniprésente au jardin.
Ce n'est pas un cerisier d'ornement rarissime.
 Il donne une floraison ordinaire mais précoce.
Elle ne pâtit pas des gelées tardives et la rusticité de l'arbre est parfaite.

 


Au début de la floraison, les corolles sont posées sur des tiges nues, en solitaire ou
groupées par trois ou cinq.
Rapidement, le fleurissement étant assez bref, des petites feuilles ovales apparaissent
dans une teinte pourpre clair.
Pendant 6 mois, cette ramure pourprée apporte un intérêt décoratif.


Après le premier critère de satisfaction concernant la croissance, la culture  de ce prunus
Cisténa est facile.
Son implantation dans le sol perméable et léger n'a posé aucun problème,
bien au contraire.
 En 2005, la plantation a été soignée, dans un trou plus large que profond, car 
son système racinaire est superficiel.
Une poignée de cornaille broyée a été déposée au fond de la fosse apportant en se décomposant
lentement une source de nourriture.
Au cours du premier été, il a été arrosé copieusement.
Les deux premières années,  au départ de la végétation, j'ai distribué une poignée d'engrais
 organique pour arbustes.
Depuis, la tonte de gazon qui recouvre son pied tout l'été donne à la décomposition
une source d'humus satisfaisante et suffisante.


A la fin de l'été, quelques fruits ressemblant à des cerises noires arrivent à maturité.
Ces douceurs non comestibles pour l'humain sont très vite englouties par nos
amis à plumes, nombreux au jardin.
Dans quelques jours, je vous proposerai ce prunus couvert de son feuillage pourpré moins foncé 
que celui du prunus pissardii.

 


Belle journée à tous



vendredi 19 avril 2013

Rose d 'Inde


Vous ne découvrirez pas la Rose d'Inde dans les massifs de cet été.
Cette fleur pourtant si généreuse ne figure pas dans mes plans et depuis quelques jours
en regardant mes images de l'été 2010, je le regrette.
Il n'est pas encore trop tard pour la semer, mais dans mes projets, les coloris jaunes ou 
oranges ne s'accordent pas avec les saisonnières prévues.
Depuis quelques jours, une belle chaleur estivale permet à ces belles de l'été d’accélérer
leur croissance à l'extérieur et de s'endurcir.


Je suis tombée sous le charme ce cette saisonnière dans mon enfance.
La Rose d'Inde colorait le jardin de mes grands parents et mon père usait
pour ne pas dire abusait de ses énormes fleurs globuleuses.
Désuète pour certains ou charme intemporel, cette fleur originaire du continent
Américain est trop frileuse pour fleurir toute l'année sous des latitudes européennes.
Facile à obtenir par semis, cette annuelle docile ne pose aucun problème dans sa culture
et dans son entretien.
Elle se décline dans plusieurs tons de jaune et d'orange.
En 2009, j'avais testé un cultivar de 40 cm de haut à fleurs blanches. 


Au premier plan, la Rose d'Inde côtoie un bégonia "Dragon Wing" haut de
 40 cm, florifère et très décoratif.
J'avais obtenu cette variété à partir de graines enrobées.


Pour ce massif, la bordure est festonnée d'une Rose d'Inde naine de 30 cm de haut,
formant un camaïeu de jaunes avec des variétés de rudbeckia.


Dans un autre parterre, en jaune orangé, la Rose d'Inde expose des capitules doubles de 7 cm
de diamètre perchées sur des tiges robustes .
Mêlées aux fleurs des dahlias, ses corolles sont encore plus pétillantes.


La rose d'Inde est intégrée dans les massifs ensoleillés après les "Saints de Glace".
Dans la terre légère, souple et drainante du jardin, elle s'installe facilement donnant
une floraison d'une longévité exceptionnelle.


Rapidement, la rose d'inde développe une touffe plantureuse bien ramifiée dotée d'un
 feuillage très découpé, fin, vert foncé.
Autour de cet hibiscus, une jardinière en herbe a conçu le décor.
Souvent dans le jardin, je la laisse exprimer sa personnalité.
Cet ensemble est le reflet de ses goûts.


Belle journée à tous.