Depuis le début du mois de juin, le jardin révèle des rosiers parvenus à maturité en dépit des
pluies parfois abondantes qui se sont abattues durant cette période.
Des pluies généreuses qui ne m'ont par permis de réaliser tous les travaux prévus.
Mais la France a besoin d'eau , le niveau des nappes phréatiques a remonté et après la sécheresse
de l'an dernier, c'est un bien pour les agriculteurs et les jardiniers.
Le mois n'est pas encore terminé, et jusque à présent le jardin a été abreuvé de
120 litres au M2.
Si quelques rosiers délicats dévoilent des roses abîmées par trop de pluie sur leur pétales fragiles,
certains bravent les intempéries et offrent une prestation savoureuse.
Juin , c'est aussi la découverte des nouveaux duos de rosiers composés à l'automne
dernier.
Cette eau providentielle a métamorphosé les massifs, la végétation exprime à présent une
certaine puissance et pour la première fois, au bout de la septième année, je me suis
exercée dans une tâche que j'affectionne.
J'ai géré certains arbustes afin de les maintenir dans l'espace attribué.
Le cotinus a reçu son lifting estival.
Puis, j'ai coupé une branche mal placée, taillé un rameau gênant, éliminé des branches
en surnombre, façonné, modelé, ajusté, bref, des petits gestes simples qui améliorent
l'effet visuel en donnant à chaque variété le moyen de s'exprimer
plus librement.
Je vais laisser encore une année supplémentaire avant de vous parler de ces rosiers
d'une beauté délicate.
Les derniers rosiers arrivés à l'automne dernier sont surtout des rosiers de bordure
destinés à festonner l'avant des massifs .
Ils sont très florifères apportant de la couleur tout l'été.
Les espèces choisies ont été retenues pour certaines originalités.
Le premier est tout "Mimi", le second pour son coloris "Insolite" et le troisème
pour ses fleurs de "Renoncule" sans S.
Un quatrième pour le blanc de ses fleurs tout simplement !
juin, c'est encore et toujours le termps des rempotages.
Semés en janvier, des jeunes plants de delphinium ne pouvaient séjourner plus longtemps
dans ces petits godets.
Quelques uns ont été installés directement en place, les autres sont rempotés, mis en attente,
afin de découvrir à la fin du mois d’août les couleurs pour les rapprocher au mieux
des autres plantes dans les massifs.
Au début du mois de juin, campanules lactiflora, phloxs paniculata, et asters
ont été pincés pour leur permettre de se ramifier.
Les floraisons de ces espèces seront plus tardives, plus compactes, plus étoffées, plus
résistantes aux averses intempestives.
Inutile de vous préciser qu'en ce moment, je passe beaucoup de temps dans le jardin pour
enlever les fleurs fanées sur les rosiers, les herbes folles qui se libèrent pour ne pas
dire qui se lâchent.
J'ai repris mes habitudes de sortir au lever du jour, un moment exquis pour savourer les
riches fragrances ou la beauté des nouvelles roses.
Et, lorsque je ne papillonne pas, je fertilise les rosiers.
Encore des roses pour vous souhaiter
Belle journée à tous