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samedi 29 septembre 2012

Le jardin en septembre


Durant ce mois de septembre, les  arbustes du jardin  ne se sont pas encore enflammés,
en revanche, les hydrangéas paniculata ont entamé une lente métamorphose
 avec la fraîcheur des nuits.
D'un blanc pur au coeur de l'été, l'hydrangéa paniculata "Early Sensation" a revêtu son 
habit rose cramoisi.





Le feuillage de l'hydrangéa serrata
"Avelroz" commence à s'empourprer,
les fleurs conservant toujours beaucoup d'attrait.









L'hydrangéa paniculata "Phantom" se distingue par ses grosses boules revêtues d'une couleur
 très douce.




L'hydrangéa macrophylla "You and Me Together" affiche à présent de grosses inflorescences
dans une teinte délicieuse.




Les hostas commencent à perdre de leur vitalité, un miscanthus offre avec panache
 et générosité ses plumets, tandis qu’un autre en habit rayé
 se laisse désirer.


Les pluies soutenues du mois d’août et de septembre ont permis à la pelouse de garder
une certaine fraîcheur, elle affiche un vert presque printanier.


A l'arrière de la maison, les roses dévoilent des boutons, promettant de belles remontées
dans quelques jours.


Un hydrangéa macrophylla s'enjolive  d'une dernière fleur dans un bleu éclatant, 
une rose blanche flirte avec l'agéatum.


Une rose ancienne dévoile ses jupons et livre son merveilleux parfum.


Un hibiscus à fleurs double, tardif, est resplendissant à la fin du mois de septembre.

 

Certains rosiers entament une belle remontée.


En septembre, l'hydrangéa macrophylla "Twist n Shout " offre de nouvelles inflorescences
toutes fraîches.





Pendant ce mois de septembre très agréable, j'ai commencé à remanier les massifs en apportant
quelques vivaces autour des rosiers, des heuchères, indispensables pour leur
 floraison vaporeuse.
Puis j'ai installé une plante rampante pour couvrir le sol dans un endroit plutôt sombre, une 
  vivace à tête échevelée qui apporte au milieu de l'été de belles couleurs vives.
Parmi la gamme des Phloxs, j'ai choisi des couleurs qui viendront compléter des massifs
déjà bien élaborés.
Un pavot d'Orient, même si je sais pertinemment  que le spectacle des fleurs est éphémère,
mais ses grosses corolles sont toujours émouvantes par leur beauté
et leur délicatesse.
Je n'ai pas résisté au charme des Astrances !
Du blanc verdâtre que vous avez découvert sur l'astrance major, j'ai adopté trois nouvelles
 variétés se déclinant en rose indien, rose carminé, et rubis.



Les annuelles et les vivaces à floraison tardive entrent dans l'automne sans retenue
révélant leur texture et leur graphisme très différent.
Une baronne couverte de pluie affiche ses jupons dans un rose très lumineux.
Les travaux durant ce mois ne manquent pas, je trouve toujours quelques activités pour
améliorer le jardin qui est loin d'être terminé.




Cure de jouvence pour un pied de
népéta devenu trop volumineux.
Ce rajeunissement m'a permis en le divisant de réaliser plusieurs potées.
Les parties conservées se situent à la périphérie de la plante, la souche centrale a été éliminée.







Des semis spontanés de Sisyrinchium Striatum particulièrement généreux,  cette année 
ont été rempotés.
Ces plants vont séjourner dans un abri hors gel, ils ne seront installés dans les massifs qu'au
printemps prochain.


Après une belle pluie, la scarification de la pelouse a pu être effectuée dans de bonnes,
 conditions puis un amendement organique riche en
 azote a été répandu.



Fidèle au rendez vous et toujours aussi généreux, le rosier "Emera" commence
sa remontée .

"Amis jardiniers, je vous souhaite
un bel automne au jardin"


jeudi 27 septembre 2012

Rosier "Snow Ballet"


Dans quelques jours, je vous proposerai  le rosier "Snow Ballet" dans une composition florale.
 Aujourd'hui, je vous l'offre dans sa floraison principale du mois de juin. 
Ce couvre sol  forme une bordure fleurie au dessus d'un muret et habille le bas de la rocaille.
Pour obtenir ce spectacle vu de la pièce principale de la maison, j'ai du patienter
trois ans avant que cet arbuste prenne une telle ampleur.
Tout l'été, mais surtout en juin, il donne une profusion de rosettes de 5 cm de large,
d'une fraîcheur exquise, donnant un effet spectaculaire.




Les premières fleurs s'épanouissent à la fin du printemps.
 Elles sont regroupées en bouquets sur des rameaux souples.
Un état sanitaire parfait au cours de la saison pour un feuillage menu, vert foncé, qui couvre
des tiges volubiles,  pourpres, très épineuses.



Si vous recherchez un beau couvre sol, "Snow Ballet possède toutes les qualités aptes
à vous donner satisfaction.
 Il offre de juin à octobre des fleurs d'un blanc pur, gracieuses et raffinées.
A présent, l'arbuste de 60 cm de hauteur s'étale sur un mètre de large.
 Chaque année, je dois maîtriser son extension  afin que chaque rosier qui recouvre le muret
conserve un espace suffisant pour s'exprimer à sa guise.


Pour la petite histoire
=========
"Snow Ballet" est un hybride moderne crée en 1972.




Belle journée à tous 


mardi 25 septembre 2012

Aster dumosus "Sapphire"


Avec le beau temps qui règne en ce moment dans ma région, l'Aster dumosus "Sapphire"
est à son apogée depuis plusieurs jours, il dévoile ses qualités ornementales  auprès
du rosier "Lady Of Shalott"








Vous avez envie de colorer vos massifs d'automne, l'Aster dumosus "Sapphire" répond à 
cette demande !
"Sapphire" est une vivace rustique qui a pris cette année un sérieux embonpoint, et ses
dimensions actuelles ont largement dépassé celles prévues.
Mais qu'importe, cette masse colorée d'un buisson rondouillard ne passe pas inaperçue.

 



Depuis plus de trois semaines, cet aster dévoile ses nombreuses petites fleurs bleu violet
à coeur jaune réunies en bouquets posées sur un feuillage étroit vert foncé.


Si la jardinière apprécie à cette époque toutes ces fleurettes, les papillons aussi !
C'est un bonheur de les voir l’après midi se promenant d'une fleur à l'autre.


Cet Aster peu exigeant sur la nature du sol, apprécie néanmoins, une terre
fertile conservant une certaine fraîcheur.
Des éléments qui lui permettent de se montrer plus florifère et d’échapper peut-être 
aux vilaines maladies qui affectent parfois les Asters.
Dans quelques jours, à la fin de la floraison, toutes les tiges défleuries seront rabattues
au ras du sol .
J'en profiterai pour étaler autour de la souche quelques poignées de fertilisant organique,
 et au printemps, au départ de la végétation je distribuerai un engrais complet
équilibré.
Pour l'instant, je laisse la touffe prendre de l'ampleur et je n'envisage pas encore de la diviser.
Cependant, cet aster se bouture avec une facilité déconcertante et depuis quelques jours des bébés 
s'enracinent dans une mini serre.

Belle journée à tous


lundi 24 septembre 2012

Perovskia atriplicifolia


Sous le soleil généreux de ce mois de septembre, le Perovskia atriplicifolia poursuit
son long fleurissement estival.
C'est un arbuste robuste et fidèle qui s'intègre facilement dans un massif.
De la famille des Lamiaceae, ce sous-arbrisseau connu sous le nom de sauge d’Afghanistan,' s'élève
autour d'un mètre vingt.
Il est assez étonnant avec ses hampes jaillissantes, qui colorent le massif depuis le début du
mois de juin.
Cette hauteur m'a permis de le placer  au milieu de massif, mettant en valeur les annuelles
de la bordure.
Dans ce massif très ensoleillé, j'en ai glissé trois entre des plantes annuelles, des arbustes, des 
bulbes et des rosiers.



Le feuillage aromatique, gris argenté , très découpé, s'accompagne de panicules légères, fines,
élégantes,  de 40 cm de hauteur dans un bleu lavande
Sur des tiges souples, les minuscules fleurettes sont regroupées en épis elles confèrent un 
aspect léger,conservant un attrait même fanées.
Elles commencent à se colorer dès la fin du printemps, parviennent à maturité en été,
se remarquent aussi en ce moment, décorant le massif jusqu'à la
fin de l'automne.






Peu difficile sur la nature du sol, vous imaginez que le Pérovskia a trouvé son bonheur
dans le sol drainé et léger du jardin.
Cet hiver, il a prouvé sa parfaite rusticité.
Il résiste aussi très bien à la sécheresse.
En avril, le jour de la distribution d'engrais, je l'oublie, il se passe fort bien de
la fertilisation.
L'hiver, pour conserver un attrait au massif, je conserve les rameaux défleuris, prenant parfois
sous le givre une allure féerique.
A la fin du mois de mars, je rabats toutes les tiges au ras du sol.
Rapidement, la plante repart, dévoile un feuillage juvénile finement découpé,
dégageant au toucher un parfum de sauge.
A 40 cm de hauteur, la jeune frondaison est pincée de manière à renforcer
la ramification .


Belle journée sous le soleil