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dimanche 27 janvier 2013

Bonica: revoir ou découvrir.


Avant de m'éloigner de vous pour quelques jours, je vous offre le rosier
"Bonica", à revoir pour beaucoup de jardiniers ou
à découvrir pour certains amateurs et
peut-être à l'accueillir.




"Bonica"est le rosier idéal.
Il ne minaude pas et ne fait pas semblant de fleurir.
Il assume et affiche une, puis deux floraisons époustouflantes.
Parfois, certaines années, il est capable de donner une troisième production florale
 d'excellente qualité.


"Bonica"est le type de rosier facile à vivre, fleurissant sans effort.
Ne croyez pas que cette abondance de fleurs s'obtient à l'aide de soins attentifs
et soutenus !
Point du tout, taille normale et fertilisation traditionnelle.
Ni plus, ni moins !
Les maladies ?
Il s'en moque !
L’oïdium ?
 Connait pas !
 Les taches noires, il les ignore !


Sur cette vue, en haut de la colline, Bonica domine allègrement.
 Un peu plus loin, en blanc, une "fée"affiche ses corolles blanches.
Au premier plan, "Emera" donne ses premières fleurettes.


Si vous vous demandez, alors, que dois je faire ?
Très simple. Dès qu’un bouquet perd de sa beauté, il est supprimé !
 Peu esthétique, il épuise l'arbuste et retarde le renouvellement
de la prochaine floraison.



Au plaisir de vous retrouver bien vite.

Bon dimanche...
..........
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jeudi 24 janvier 2013

L'été 2009


Dernièrement, dans un message, je proposais de revoir le jardin en juillet 2012.
Mais vous souvenez vous de l'été 2009 .
La chaleur et la sécheresse régnaient sur la France.
 Dans mon jardin les pelouses étaient grillées.
Cependant, les floraisons étaient des plus savoureuses.
Un solanum monté sur tige, pétillait de vitalité et les surfinias se répandaient
sur la pelouse .


Même exubérance le long de l'allée.
Les annuelles étaient au summum de leur beauté.


La plate bande devant la terrasse rayonnait.
Aucune maladie, pas de parasites, les plantes n'étaient nullement incommodées par la chaleur,
bien au contraire, elles étaient rutilantes.


Même opulence dans ce massif.
Le soir venu, un brugmansia croulait sous une floraison somptueuse, embaumant
l'espace de son parfum suave .
Il offrait ses nombreuses trompettes retombantes accompagnées de son beau feuillage 
panaché de vert et de blanc.


Belle journée  à tous

mardi 22 janvier 2013

Berbéris thunbergii "Rosy Glow"
















Depuis quelques semaines, sur le berbéris thunbergii "Rosy Glow", il ne subsiste
 que quelques friandises d'un beau rouge écarlate comblant la gourmandise
des oiseaux, et en particulier celle des nombreux  merles
habitués à résider toute l'année dans mon jardin.
Son feuillage caduc permet de dévoiler quelques fruits vivement colorés donnant à l'arbuste
un  intérêt  décoratif pendant cette période triste et froide.


Trois mois plus tôt, au cours de l'automne avant de chuter le feuillage de ce buisson épineux
s'était métamorphosé pour arborer de belles couleurs toniques.
De nature bon enfant, ce berbéris, qui est loin d'être une perle rare a été intégré dans la rocaille
afin d'apporter de la couleur dans ce lieu ensoleillé une bonne 
partie de la journée.
Depuis qu'il habille cet espace, son système racinaire , à présent bien établi évite l'érosion.
Les racines se sont faufilées avec aisance dans ce sol caillouteux et pauvre.


Dans son décor automnal, cet arbuste rougeoyant flirte avec le feuillage  doré d'un aster.


Trois semaines auparavant, les deux variétés se mettaient mutuellement en valeur.
L'une affichait un feuillage pourpre foncé, l'autre une délicieuse floraison.


Le reste de l'année, le berbéris côtoie un abélia.
C'est au début de l'été, que j'interviens par une taille légère sur les deux arbustes, coupant
ici ou là quelques branches volubiles afin de conserver un aspect soigné
à ces deux compères.


 

Loin d'être dans la plénitude de l'age , le berbéris dévoile un port compact et une
silhouette d'un mètre cinquante de haut et de large.
Au cours du printemps, son feuillage se caractérise par des panachures irrégulières
de rose et de blanc argenté.


Au départ de la végétation, les petites fleurs qui parsèment le berbèris sont insignifiantes.
Je reconnais qu'elles n'ont rien  d’irrésistibles, mais qu'importe,
puisque après métamorphose en fruits sans doute gustatifs, elles 
font le bonheur en ce moment des oiseaux.




Belle journée à tous

dimanche 20 janvier 2013

Le jardin en août


Très belle idée de revoir "Le jardin en août", cette initiative est de "Nikki",
une amie jardinaute  que vous découvrirez en cliquant sur le
lien suivant:

Sous le ciel Ardennais

En août, quand les rosiers marquent pour certains une pause estivale, les plantes annuelles
atteignent la maturité requise afin de séduire trois commissions chargées de juger
mon jardin dans le cadre des concours des
"maisons Fleuries".
Quelques mots pour vous raconter le principe du jeu.
Ma commune est le premier jury .
Le deuxième jury, est issu d'un groupement de communes.
Le nombre de participants est nettement plus important.
 Constitué de plusieurs catégories, je figure dans celle des
" Maison avec jardin".
Un troisième jury est constitué pour le concours départemental.
C'est le comité de fleurissement de ma commune qui m'inscrit chaque année
dans cette amicale compétition.
"Maison avec jardin visible de la rue".
Une catégorie qui rassemble de nombreux particuliers.
La remise des prix n'a pas encore eu lieu.
 J'attends cette manifestation pour faire de nouvelles connaissances et
 nouer de nombreux contacts.


Après cette révélation,  je continue avec les plantes saisonnières de cette plate bande.
Toutes sont simples, mais solides et résistantes.


Dans la fraîcheur de ce massif, légèrement ombragé, les inflorescences roses de l'hydrangéa
"Invincibelle" deviennent de jour en jour blanches en se fanant.
Cependant, leur intérêt décoratif perdure jusqu'à l'entrée de l'automne.


Cinq jours de chaleur caniculaire au cours de ce mois.
34,35,36°.
Par bonheur, avant que le soleil écrase le jardin de ses rayons ardents, la pluie s'est invitée,
abreuvant le jardin de 24 litres au m2.
A la fin de cette période de chaleur intense, 24 litres d'eau supplémentaire ont été appréciées
par la flore.
Au mois d’août, un albizia provenant d'un semis personnel a révélé cette année une amplitude
de sa ramure.


Avide de soleil et de chaleur, un autre albizia se caractérise par des fleurs d'un 
rose plus vif.


Cultivé comme une plante annuelle, le solanum séjourne tout l'hiver dans un local non chauffé.
Sa floraison est surtout éclatante à partir du mois d’août.




A la mi-out, le lilas des Indes m'éblouit de son rose lumineux.
Sa facilité d'adaptation et son étonnante rusticité m'incitent à rechercher
un autre cultivar dans un ton parme.


Pour l'été 2013, de nouvelles plantes saisonnières festonneront les bordures
du massif blanc bleu.
Les plants de laurentia seront remplacés par des pétunias bleu foncé. 


Je ne vous propose pas un des buddleias commun du jardin même si toutes
les variétés offrent une floraison spectaculaire.
Le préféré, c'est "Florence, un cultivar qui se distingue par son feuillage panaché
de vert et blanc et la couleur de ses épis entre le violine et le parme.


En 2012, pour la première fois, j'ai tenté un semis de lisianthus.
Malgré les pluies incessantes et soutenues durant le mois d’août, j'ai apprécié le résultat
 de ce premier essai.
Le cycle de cette fleur étant très long, en octobre, j'ai démarré un semis afin d'obtenir des 
fleurs pour le mois de juin.
Pour le moment, les plantules mesurent quelques millimètres de haut, la croissance est assez
lente, mais les plants profitent des conditions d'amateur.


Beaucoup de rosiers polyanthas en fleurs durant tout le mois d’août.
Ces petits rosiers font leurs preuves assurant de belles couleurs dans les plates bandes.
avec des saisonnières.


A la fin de l'hiver 2012, je n'imaginais pas un seul instant revoir la floraison
du vitex Agnus Castus".
Au printemps, chaque fois que je passais près de lui, je traquais l'apparition des 
nouvelles pousses.
C'est en grattant l'écorce que j'ai découvert des espérances prometteuses de le retrouver
 sain et bien vivant.

Bon dimanche

A bientôt

mercredi 16 janvier 2013

Osteospermum



L'ostéospermum est une petite plante frileuse qui disparaît, malheureusement lorsque
la température descend en dessous de -8°.
Elle est si gracieuse qu'elle est devenue une incontournable des massifs d'été.
Infatigable, cette astéracée produit de ravissantes capitules si nombreuses que son feuillage
est entièrement dissimulé sous une avalanche de petites fleurs,
ressemblant à des marguerites.
Elles sont portées par des tiges relativement courtes donnant une plante d'une 
quarantaine de centimètres de hauteur.


Dans son pays d'origine, l'Afrique du Sud, l'ostéospermum ressemble à un ravissant 
 sous arbrisseau, vivace, apte à poursuivre sa floraison
toute l'année.
Hélas, sous le climat de ma région, je lui demande de  se maintenir en fleurs
le temps d'un été, mais avec brio.
Et chaque été, l'ostéospermum répond à mes attentes.
Il se montre robuste, laissant éclater ses couleurs sous les massifs les plus ensoleillés
ou même ceux légèrement ombragés.
Il apprécie la légèreté du sol  bien drainé et n'exige pas un sol riche en humus.

 


Si j'évoque cette plante à cette époque de l'année, c'est tout simplement pour avoir 
débuté un semis précoce de 10 semences 
dans des couleurs différentes.
L'an dernier, l'ostéospermum figurait au catalogue d'un marchand de graines bien connu.
Le semis est  très facile à réaliser, mais par expérience  afin d'obtenir des plants de belle
qualité pour la mi-mai, je dois le démarrer dans le courant du mois de janvier. 
Dans une barquette, après avoir déposé un lit de cailloux au fond pour assurer un bon 
drainage, j'ai utilisé un terreau pour semis additionné de sable et de perlite.
Les graines sont posées sur un lit de terreau tamisé .
Elles sont recouvertes d'une fine couche du même substrat, puis tassées légèrement.
La barquette est mise à tremper pendant une dizaine de minutes.
Elle est placée dans une mini serre non chauffée dans la véranda à 18° jusqu’à la levée
des semences.
Dans quelques semaines, au moment du repiquage, nous nous retrouverons pour retrouver
la plante du jour. 


En ce moment, j'ai aperçu que des jardinautes présentaient des fleurs blanches.
Très bonne idée, l'an dernier au mois de mai j'ai publié un message que 
vous pouvez voir ou revoir en cliquant sur le lien.



Belle journée

dimanche 13 janvier 2013

Cléome "Senorita Rosalita"



Dimanche dernier, j'ai  discrètement évoqué une plante annuelle que je désire remettre
à l'honneur cet été.
Il s'agit d'une cléome peu ordinaire qui fleurissait plusieurs massifs du jardin en 2010.
Cléome "Sénorita Rosalita".
Dans un îlot à floraison estivale, sa stature plantureuse domine et constitue à
elle seule un point de mire.
Avant de l'installer, il faut prévoir une belle place, au moins 80 cm de large, la belle
prend vite de l'embonpoint.
Entourée de plantes saisonnières, elle n'a pas son pareil pour dynamiser l'ensemble.


 


Sous le soleil toute la journée, l'exposition qui lui convient le mieux, "Rosalita" produit
une farandole d’inflorescences plus petites que celles de ses cousines.
Ses fleurs d'une extrême délicatesse s'exposent au sommet de tiges robustes
 dépourvues d'épines (un point fort et plutôt agréable),hautes de 90 cm environ.
Ces corolles parme- violine s’accompagnent d'un feuillage vert foncé 
doux au toucher.


Très résistante sous la pluie, la demoiselle ne craint pas le vent.
Hélas, un point faible, son absence de rusticité, il faut se résoudre à l'accueillir pour
 un été seulement.
Surtout que la belle, même si elle n'est pas bêcheuse, s'obstine et ne produit
pas de graines pour assurer sa descendance.


Alors, vous devinez facilement le seul mode de reproduction.
Pourquoi autant de plants dans les massifs de l'année 2010 ?
En 2009, j'ai accueilli trois pieds.
A la fin de l'été, j'en ai fait des boutures maintenues dans une mini serre.
Elles sont restées tout l'hiver à l'abri , pour venir en mai suivant habillaient le massif
que vous découvrez.
  

En 2011 et 2012, je me demande bien pourquoi j'ai oublié cette fleur.
Surtout que les interstices libres dans le jardin sont encore très nombreux !
Qu'à cela ne tienne, en 2013, si tout va bien, "Rosalita fera son retour en force
non pas pour me danser un flamenco endiablé mais pour colorer
des massifs évidemment.



Bon dimanche