A cette époque de l'année, l'alchémille Mollis n'est plus aussi démonstrative qu'à la fin
du printemps, néanmoins, son feuillage conserve un
semblant d'agrément.
En mai, la végétation explose.
L’alchémille mollis appelée "Manteau de Notre Dame" se déploie et retrouve
sa splendeur des beaux jours.
Elle forme un gros coussin de feuilles vert pâle, d'une douzaine de centimètres de large,
dentées, douces au toucher, capables de retenir les gouttes d'eau, donnant à
la plante une distinction supplémentaire.
En juin, la végétation s’enflamme, l’alchémille est à présent pourvue d'une floraison
magistrale.
Des fleurs minuscules coquettes, jaune verdâtre, forment au dessus du feuillage
un brouillard éclatant donnant du punch aux massifs.
Populaire, certes, la robustesse et l'endurance de l’alchémille permettent de
l'inviter dans tous les jardins.
Quant à sa rusticité, elle affronte les affres de l'hiver sans problème.
L'été, les ardeurs du soleil ne la perturbent pas.
Complaisante, elle s'est fort bien adaptée au sol perméable du jardin et la plantation
s'est faite directement dans la terre, sans ajout de terreau.
Fin juillet, les fleurs de l’alchémille sont supprimées, évitant à la plante de se ressemer.
Ce n'est pas la seule raison.
En coupant la première moisson florale, elle redonne en septembre quelques tiges
bienvenues pour compléter une composition florale.
Familière des jardins d'autrefois, l’alchémille mollis occupe plusieurs massifs
dans mon jardin.
Elle s'accorde avec de nombreuses variétés.
Dans cette ambiance elle flirte avec un lupin blanc...
Dans ce massif, elle a épousé un géranium devenu lui aussi imposant mais très
séduisant.
Quelques fleurs d’alchémille en bouquet pour vous souhaiter un
Bon dimanche à tous et
à chacun.