Début avril, après quelques journées douces et ensoleillées, le jardin
s'est enfin réveillé.
Plusieurs arbustes à floraison printanière ont déployé leurs plus beaux attraits.
Fidèle au rendez-vous, le prunus cisténa expose ses branches chargées
de minuscules fleurettes blanches.
Une fleurissement bienvenu après cet hiver peu rigoureux mais long et humide.
Cette variété de prunus a été retenue pour son port, sa croissance lente et
sa stature raisonnable.
Ce cutivar n'a jamais été taillé, juste un petit coup de sécateur occasionnellement pour
équilibrer sa silhouette.
L'arbre a été greffé sur un tronc d'un mètre trente de haut.
Au cours de l'été, sa ramure n'est pas très imposante mais suffisante pour ombrager
les hydrangéas situés en dessous.
Ce prunus appartient à la famille des rosacées, une famille omniprésente au jardin.
Ce n'est pas un cerisier d'ornement rarissime.
Il donne une floraison ordinaire mais précoce.
Elle ne pâtit pas des gelées tardives et la rusticité de l'arbre est parfaite.
Au début de la floraison, les corolles sont posées sur des tiges nues, en solitaire ou
groupées par trois ou cinq.
Rapidement, le fleurissement étant assez bref, des petites feuilles ovales apparaissent
dans une teinte pourpre clair.
Pendant 6 mois, cette ramure pourprée apporte un intérêt décoratif.
Après le premier critère de satisfaction concernant la croissance, la culture de ce prunus
Cisténa est facile.
Son implantation dans le sol perméable et léger n'a posé aucun problème,
bien au contraire.
En 2005, la plantation a été soignée, dans un trou plus large que profond, car
son système racinaire est superficiel.
Une poignée de cornaille broyée a été déposée au fond de la fosse apportant en se décomposant
lentement une source de nourriture.
Au cours du premier été, il a été arrosé copieusement.
Les deux premières années, au départ de la végétation, j'ai distribué une poignée d'engrais
organique pour arbustes.
Depuis, la tonte de gazon qui recouvre son pied tout l'été donne à la décomposition
une source d'humus satisfaisante et suffisante.
A la fin de l'été, quelques fruits ressemblant à des cerises noires arrivent à maturité.
Ces douceurs non comestibles pour l'humain sont très vite englouties par nos
amis à plumes, nombreux au jardin.
Dans quelques jours, je vous proposerai ce prunus couvert de son feuillage pourpré moins foncé
que celui du prunus pissardii.
Belle journée à tous
Un arbre qui semble faire tout en délicatesse! J'admire sa forme si équilibrée. Je suis étonnée que tu dises que son fruit n'est pas mangeable. Est-ce parce qu'il n'est pas goûteux, ou parce qu'il est trop dur?
RépondreSupprimerBonne journée.
GINE...Les fruits sur l'arbre sont assez rares et la dégustation est peu engageante.Imagines une vieille olive noire dure comme du bois, voila à quoi ressemblent ces fruits que les oiseaux affectionnent.
Supprimerbelle soirée
Il existe tant de prunus que l'on ne peut les avoir tous dans son jardin surtout dans un petit comme le mien. Pourtant, je suis arrivée à en planter quelques uns mais pas celui-ci. Je ne le connais d'ailleurs que de nom car je n'ai pas le souvenir d'en avoir vu un seul en vrai.
RépondreSupprimerFinalement, il ne doit pas être si commun que cela !!
A bientôt
MARIE NOELLE...Cette variété est assez présente dans certaines rues de ma région, la floraison n'est pas aussi impressionnante que d'autres variétés qui vont fleurir mon jardin prochainement.
Supprimerbelle soirée
Je ne connais pas ce prunus Cisténa qui est beau je trouve.
RépondreSupprimerBises
MARITHE...J'ai vu dans ton jardin une variété qui ressemble au prunus du jour..Je croyais que c'était la même que la mienne.
SupprimerBises
un bel arbre et que cela fait du bien de le voir en fleurs!
RépondreSupprimerA part les pruniers sauvages, je n'ai pas de prunus décoratif. C'est pourtant bien joli ! Je ne connais pas celui-ci, les fleurs sont ravissantes ...
RépondreSupprimerA spring in the garden is a beautiful time:) I am greeting
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