Dans le courant de la semaine dernière, le jardin a retrouvé son véritable visage .
Celui d'un jardin en hiver avec au petit matin une pelouse couverte de givre.
Quelques jours plus tôt, trois belles journées ensoleillées ont donné l'illusion que cette
saison froide touchait à sa fin.
L'hiver est la saison la plus courte, certes, mais elle dure quand même 90 jours.
Dans le courant du mois, vous avez découvert les arbustes persistants du jardin sous
un soleil radieux.
Le weekend dernier, ils avaient tous enfilé un nouveau costume.
Sous le givre le bambou sacré est encore rutilant.
Nandina domestica "Fire Power".
Sous un froid glacial, le feuillage du rhododendron a moins belle allure.
Il est même un peu tristounet avec ses feuilles tombantes.
Et pourtant, après l'hiver meurtrier de 2012, je redoutais celui ci.
La froidure des mois de décembre et janvier a été très correcte.
En janvier les gelées ont été rares.
J'ai noté -6° comme température la plus basse du mois.
Vous vous souvenez de l'abélia qui marque l'entrée du jardin.
Cette année, il a conservé son feuillage persistant.
En 2012, il offrait un squelette de branches complètement défeuillées.
Pour mémoire dans ma région.
L'an dernier le grand froid a débuté le 3 février avec - 12 la nuit et -9° le jour.
Le jeudi 9 févier -14° la nuit, et vendredi 10 février la nuit la plus froide,
le thermomètre est descendu sous abri à -17°.
Enfin le jour de la Saint valentin, certainement pour réchauffer le coeur des
amoureux, la température est passée allègrement de -4° à +2° pour
retomber dans la nuit à -5°.
Mais tout cela n'a rien d'exceptionnel, les mois de janvier et févier sont les mois
les plus froids.
Au début de la semaine dernière, il régnait une certaine douceur et pendant deux ou trois
jours, un léger vent du sud soufflait apportant un
certain bien être pour s'activer au jardin.
Puis...
Vendredi dernier, la neige nullement conviée s'est invitée pendant
tout le weekend.
Elle s'accompagnait d'un vent glacial du Nord.
Toute la journée de samedi , les flocons tourbillonnaient et petit à petit
la couche s'amplifiait, magnifiant le feuillage des bambous.
Lundi matin, la couche était si épaisse qu'un fusain disparaissait. sous ce matelas
bien encombrant.
Par bonheur, pour se restaurer, les merles et les mésanges ont encore sur le pommier
des petites pommes sucrées pleines de vitamines.
Belle journée à tous...
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