Pour assurer la décoration des massifs pendant la saison
estivale, dès le début du mois de janvier, je démarre
au chaud un premier semis d'une plante à
"cycle long".
Le bégonia semperflorens, une vivace frileuse d'une vingtaine
de centimètres de hauteur se décline dans
de nombreux coloris.
Cette année encore, j'ai choisi de semer la variété
"Super Olympia" en blanc.
Une petite fleur bien double, au joli feuillage vernissé
vert, qui fleurit tout l'été.
Depuis bien longtemps j'ai renoncé à semer les graines minuscules
du bégonia.
J'ai adopté les graines enrobées d'une gangue d'argile.
La graine ainsi protégée résiste mieux à la
conservation. Elle se manipule plus
facilement avec une pince longue.
Pour effectuer le semis, j'utilise des pastilles de tourbe
compressées.
Après les avoir fait tremper dans de l'eau tiède, elles quadruplent
de volume et sont prêtes à recevoir
les graines.
La tourbe enserrée dans un mince filet reste bien homogène.
Elle permet aux plantes de lever correctement.
Sur chaque pastille je dépose 3 graines que je laisse en surface
en tassant pour les faire adhérer à la tourbe.
Les plants sont enfermés dans une mini-serre sans aération
jusqu'à la levée.
Dans une quinzaine de jours, les premières plantules
apparaitront.
A ce stade, je commence l'aération des plants avec un
maximum de lumière, tout en protègeant
ces minuscules et fragiles cultures des
rayons solaires directs.
L'atmophère n'étant plus confinée, l'eau s'évapore
plus vite. Je brumise une fois par jour.
Dès que que tous les plants sont sortis, j'enlève
le couvercle de la serre.
Photo des plants de l'an dernier.
Deux mois aprés le semis les godets de tourbe
sont repiqués dans un terreau plus riche.
Les plants sont installés dans les massifs à la
mi- mai.
Ils tiendront compagnie à d'autres plantes annuelles
agératums, némésias ou pétunias, pour former
une mosaique dans les massifs.
Belle journée