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dimanche 31 mars 2013

Tabac Sylvestris


Chaque année, au moment de la réflexion sur la conception des décors estivaux, je n'oublie 
jamais dans mon projet le Tabac Sylvestris.
Au fil des ans, il est devenu la plante saisonnière indispensable, retenue pour
 apporter de la verticalité dans les massifs.




Pourquoi un tel engouement pour cette plante?
Pour sa stature, plus d'un mètre cinquante de haut, ses tiges solides ne nécessitent
 aucun tuteurage.
Pour son parfum à la tombée du jour.
Hélas, cet amoureux du soleil ne supporte pas les gelées mais avant l'arrivée du froid,
il fleurit de juin à la fin du mois d'octobre.

 
 



Pour retrouver le tabac Sylvestris dans les massifs de cet été, au début du mois de
  mars, la semence très fine récoltée l'an dernier a été mélangée à du sable
  et répandue équitablement à la surface du substrat 
 sans être recouverte.
La faculté germinative de ces graines est très importante.
Le semis généreux obtenu sera dans quelques jours éclairci afin de conserver une
vingtaine de plants qui seront rempotés par la suite dans
 des godets.


La croissance des jeunes plantules est relativement lente, puis elle s'accélère pour donner
un feuillage poisseux ample au sein duquel s'élèvent de belles tiges
ramifiées pourvues de trompettes blanches
 délicates et raffinées.

Dans ce massif, le tabac Sylvestris domine ses partenaires sans les écraser.
Au delà de son imposante floraison, son port altier est séduisant et remarquable.


 



Dans tous ces massifs exclusivement habillés de plantes saisonnières, la profusion florale est
 obtenue à partir de plantes connues. 
Toutes permettent de conserver un intérêt décoratif au jardin
 jusqu'à l'arrivée des gelées.
Débordantes de vivacité, les cléomes sont au mieux de leur forme au début du mois
de juillet.
Les pétunias profitent du plus petit espace pour s'étendre et parfois se répandre
 sans la moindre gêne
Aussi haut que large, l'agératum s'impose et s'étale dans un bleu qui fait 
écho au solanum.


Bon dimanche
Joyeuses Pâques à tous.


jeudi 28 mars 2013

Arum -- Zantedeschia aethiopica


Pendant que le jardin est encore enfermé dans sa léthargie profonde, l'arum d'Ethiopie
dévoile quelques cornets et devient faute de mieux la star du moment.

 


Trop frileux pour être cultivé en pleine terre dans ma région, l'arum  poursuit sa croissance
 dans des containers de bonne taille, remisés à l'automne dans 
une pièce lumineuse non chauffée.
Sur des tiges solides, chaque année cette vivace donne une floraison précoce dévoilant
des spathes blanc pur en forme d'entonnoir évasé, de belle dimension, agrémentés 
d'un spadice jaune et accompagnés d'un feuillage ample, large
 atteignant parfois 40 cm de long.



Dans le jardin de mon enfance, situé dans un département plus clément,
mon père cultivait l'arum dans un sol naturellement riche et profond.
Aujourd'hui encore, je me souviens de la consistance de la terre qui me laissait
à cette époque complètement indifférente....
J'ignorais que trois décennies plus tard, ce type de sol idéal me ferait rêver.
L'hiver, il couvrait les souches d'arum avec un matelas de feuilles qui résistaient
au froid sous cette protection.
En juin, la floraison du "Zantedeschia aethiopica" coïncidait avec celle des iris .
Ma mère concevait des bouquets en associant ces deux fleurs fleurs élégantes, parfaites
pour des compositions florales et de longue tenue en vase.
Je me souviens du bleu des iris apportant de la fraîcheur en rehaussant le blanc des arums.


Belle journée à tous.



mardi 26 mars 2013

Allamanda cathartica


Dès l'ouverture de mon blog, vous avez découvert ma passion pour les roses mais vous
connaissez peu mon engouement pour la flore tropicale.





L'allamanda cathartica est une brésilienne, fascinante, florifère qui demande
quelques attentions particulières  et des besoins élémentaires
essentiellement au niveau de la température.
Pour prospérer, la belle a besoin d'une douce chaleur et ne résiste pas en dessous de 5°.
Depuis la fin du mois de septembre, elle séjourne dans la véranda.
Lundi après midi, pendant quelques heures, j'ai profité de la clémence de la météo
pour la sortir sous le soleil et nettoyé une à une ses belles feuilles
longues de 10 cm, coriaces et luisantes.
Toute l'année, même loin de son pays d'origine, cette petite merveille produit des fleurs
en forme de trompette de 10 cm de long impressionnantes par leur éclat
et la durée de la floraison.



Normalement, quand la météo le permet, l'Allamanda retrouve le jardin à la mi-mai dans
un massif très ensoleillé.
Toute l'année, elle est cultivée en pot dans un substrat léger, riche, avec une
partie de la terre sableuse du jardin.
Elle a été formée en arbuste maintenue par des tuteurs discrets .
Dans quelques jours, ses branches seront rabattues à la moitié de leur longueur.
En véranda, je dois maîtriser l'allongement des pousses pour ne pas obtenir
une plante exubérante difficile à manipuler.


Parfois, dans le courant de l'été, notre belle du jour expose ses grosses trompettes mêlées 
aux petites corolles d'une autre variété, volubile, qui aime la chaleur.
Je vous la présenterai à la fin du mois de juillet


Avec toute mon amitié.
Belle journée.

dimanche 24 mars 2013

Mise en végétation des dahlias


Je reconnais qu'en ce moment les bulbes à floraison printanière brillent par leur
absence dans mon jardin. En revanche, je prépare l'été avec la mise
en végétation des dahlias sous abri non chauffé.
Afin d'obtenir des potées aptes à donner des fleurs dès le mois de juin, au lieu d'installer
les tubercules de dahlia en pleine terre au mois d'avril, je les démarre dans des grands
godets remisés à 15°.


Ces nouvelles variétés que je viens d’accueillir ont été étiquetées en mentionnant le
nom du cultivar, sa couleur, sa hauteur, et la forme de la fleur.
J'utilise des contenants de 20 cm de haut.
Au fond du pot, un lit de cailloux assure le drainage.



Pour le remplissage, le substrat utilisé est poreux, léger composé de terreau pour
plantation additionné de sable, et enrichi de poudre d'os et de
fumure organique.




Le tubercule est placé sur le lit de terreau en étalant ses racines puis recouvert 
jusqu'au collet.
Un arrosage sur le dessus permet de tasser la terre.


Après l'arrosage, j'ai du faire un appoint en terreau pour couvrir le collet.
Pendant un quart d'heure, les pots sont mis à tremper, puis remisés dans un local
non chauffé.


Quand la température extérieure sera clémente et que les premières feuilles apparaitront,
 les potées séjourneront à l'extérieur la journée mais seront
rentrées la nuit.
Pour la mise en place  de ces nouvelles variétés, rendez vous
 au mois de mai.




Au cours des étés, j'ai présenté ces dahlias qui ont fait leurs preuves
 depuis trois ans.
Avec le même procédé, ils sont installés dans des containers adaptés à
 à la grosseur du tubercule.

Pour les nouveaux cultivars, avant de vous donner les noms, je désire les découvrir et m'assurer
qu'ils correspondent bien à mon achat.
Néanmoins, durant l'été fleuriront un dahlia décoratif blanc rosé , un cactus rose et blanc,
un décoratif lavande au coeur pourpre, et des dahlias aux coloris
complémentaires prévus pour la réalisation d'un projet précis.


Bon dimanche à tous.