Quand nous jouions à la marelle
Cerisiers roses et pommiers blancs
J'ai cru mourir d'amour pour elle
En l'embrassant.
Avec ses airs de demoiselle
Cerisiers roses et pommiers blancs
Elle avait attiré vers elle
Mon coeur d'enfant.
De son jardin caressait
La branche d'un vieux pommier
Qui dans le mien fleurissait.
De voir leurs fleurs enlacées
Comme un bouquet de printemps
Nous vint alors la pensée
D'en faire autant.

Et c'est ainsi qu'aux fleurs nouvelles
Cerisiers roses et pommiers blancs
Ont fait un soir la courte échelle
A nos quinze ans.
Nous vint alors la pensée
D'en faire autant.

Et c'est ainsi qu'aux fleurs nouvelles
Cerisiers roses et pommiers blancs
Ont fait un soir la courte échelle
A nos quinze ans.
Non, non ne dites pas qu'à son âge
Vous n'étiez pas si volage
Non, non quand deux lèvres vous attirent
j'en sais peu qui peuvent dire non.
Vous n'étiez pas si volage
Non, non quand deux lèvres vous attirent
j'en sais peu qui peuvent dire non.
Mais un beau jour les demoiselles,
Frimousse rose et voile blanc
Se font conduire à la chapelle
Par leur galant.
Ah! quel bonheur pour chacun!
Le cerisier tout fleuri
Et le pommier n'en font qu'un
Nous sommes femme et mari.
De voir les fruits de l'été
Naître des fleurs du printemps
L'amour nous a chuchoté
D'en faire autant.
Si cette histoire est éternelle
Pour en savoir le dénouement
Apprenez-en la ritournelle
Tout simplement.
Et dans deux ans deux bébés roses
Faisons la ronde gentiment
Vous chanteront cerisiers roses
Et pommiers blancs.
Cette vieille chanson n'a pas d'âge
Puisqu'en ce moment sont fleuris
Les cerisiers roses et les pommiers blancs.
Sous ce beau soleil printanier je vous souhaite une
Belle journée.