Hémérocalle "By Myself"

Dès les premiers jours de l'été, les fleurs de l'hémérocalle "By Myself" vibrent avec

éclat dans un coloris jaune d'or.

Hélas ! ces belles corolles, larges de 18 cm, ont éclos ce matin et seront fanées à

la tombée du jour.

Certes, une seule journée pour profiter de ces fleurs, c'est peu, mais "By Myself" est prodigue

comme vous pouvez le voir si vous comptez les boutons.

Néanmoins, son feuillage caduc, rubané, reste élégant tout l'été.

Mais qu'importe !

Sur cette plante bien établie, les nombreux boutons assurent de la couleur au massif pendant deux 

à trois semaines.

Campée sur des tiges solides, hautes de 90 cm, cette plante vivace rustique, originaire

du Japon et de la Chine est peu exigeante sur l'exposition.

Cinq heures de soleil par jour suffisent à donner une riche floraison.

Le reste de la journée, elle s’accommode de l'ombrage procuré par les arbres qui l'entourent

sans aucune gène pour la production florale.

Dans cet espace du jardin, le sol naturellement profond m'a permis d'ameublir la terre
sur 50 cm .
De bonne qualité, riche en humus, cette terre a été conservée, mélangée à du terreau apportant
le confort nécessaire à cette plante.
De plus, la perméabilité du terrain  préserve, en hiver, ses racines de l’humidité stagnante.

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Belle journée sous le soleil.

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Clématite "Dr Ruppel"

Vous avez récemment aperçu la clématite "Dr Ruppel" en fleurs au pied

d'un rosier .

Dotée d'une riche et longue floraison, les premières fleurs apparaissent dans mon jardin à la
mi-mai, se terminent à la fin du mois de juin.

Parfois, comme cette année, la floraison de la clématite coïncide avec celle du rosier.

De bonne tenue, ces corolles larges de 15 cm environ se maintiennent fraîches et

pimpantes pendant une dizaine de jours.

Elles affichent un délicat coloris rose pimenté d'une médiane carmin vif.

Très vite, cette clématite émet à sa base de nouvelles pousses qui 

donneront des fleurs dans le courant du mois de septembre.

La mise en place de cette clématite s'est faite au printemps 2010, dans une fosse large

de 40cm de large pour 40 cm de profondeur.

Après avoir déposé du gravier au fond du trou pour améliorer le drainage, j'ai 

enterré les quinze premiers centimètres de tiges.

Pour le rebouchage, je privilégie la terre du jardin drainante  améliorée de terreau forestier

et de sable de rivière.

En mars, la taille de cette clématite consiste à rabattre quelques tiges au  sol, à conserver la tige

la plus longue pour découvrir quelques corolles mélangées avec les fleurettes du rosier.

Très belle journée à tous.

Rosier "Castor"

"Castor"est le nom de ce rosier qui jette ses tiges arquées sur la pelouse.

Couvert de fleurettes tout l'été, ce couvre sol d’entretien facile, peut; grâce à une

taille adaptée devenir un gros arbuste et même un petit grimpant.

Mon but est de le conserver en couvre sol.

Il est inséré entre un  hybride de moshata d'une couleur tonique et un rosier anglais.

A partir de la fin du mois de mai et durant tout l'été, cet hybride moderne se couvre de petites 

corolles de 4 cm de large.

Portées en bouquets généreux au charme indéniable, les fleurettes affichent des pétales,

légèrement ondulés d'un rose tendre.

Un oeil blanc éclaire le centre de la fleur.

Bien planté et suffisamment nourri, le feuillage de "Castor " reste intact tout l'été.

L'arbuste ignore toutes sortes de maladies.

Hélas ! Si la durée de la floraison séduit tous les jardiniers, ne cherchez pas en plongeant votre

nez au sein d'un bouquet , la moindre senteur, pas plus qu'un éventuel

 parfum de jasmin.

En ce moment, il peut comme tous les rosiers attirer les pucerons se logeant à l'extrémité

des boutons.

Amateurs de rosiers faciles, sans guider vos choix, retenez "Castor"  comme couvre-sol

sans soucis .

Pour une fois, ce rosier a été  installé dès le début à sa place définitive.

Il a été inséré dans ce massif deux ans après la création du jardin.

A présent, il a acquis une certaine maturité. Tous les étés "Castor" tient ses promesses,

révèle avec générosité une floraison plus que satisfaisante.

Pour obtenir cette belle moisson de fleurs, l'arbuste a reçu dans le courant du mois d'avril

un engrais spécial rosiers accompagné de deux belles poignées 

de fertilisant organique.

A la fin du mois de juin, le même engrais "Rosiers" sera distribué.

Je vous rappelle ma devise !

Pour combler la jardinière, rosier bien nourri éloigne les maladies !

Enfin presque !

Pour la petite histoire

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Obtenu en 1987, "Castor" est une création italienne de "Barni"

Belle journée à tous et à chacun...

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Astrantia Major

Depuis quelques jours, l'Astrantia Major termine sa floraison et pourtant

elle conserve encore un certain attrait.
Elle n'a rien perdu de sa splendeur et de son charme indéniable.

Revenons au début du mois de juin !

Cette plante vivace, connue sous le nom de radiaire commence lentement à se colorer

de vert puis expose ses petites ombelles délicates  perchées sur des tiges

hautes de 60 cm.

Son coloris, blanc translucide pimenté de vert apporte une certaine originalité.

Elégant, le feuillage met en valeur la beauté de la plante et l'embellit.

Robuste et rustique, à présent cette astrance montre une belle touffe de 60 cm de large. Elle ne 

drageonne pas et peut se ressemer si je conserve les fleurs fanées.

 Cette plante n'affectionne pas la terre d'origine du jardin.

Elle est trop séche et caillouteuse.

L Astrance apprécie le confort d'une terre argileuse, conservant humidité et fraîcheur.

Elle affectionne aussi l'ombrage procuré par le pin parasol.

Pour lui  tenir compagnie, j'ai rassemblé des plantes appréciant les mêmes exigences.

Hostas, Heuchère, Lamier et Hydrangéas  contribuent au décor de l'espace.

Je suis tellement séduite par cette famille d'Astance que depuis deux ans de nouvelles

 variétés habillent certains espaces du jardin.

A l'époque de sa floraison, un jeune hydrangéa macrophylla commençait

à se colorer.

A présent, l'Astrance se montre discrète !

Les stars du moment, s'exhibent dans un camaïeu de roses.

Belle journée  à tous sous

 le soleil.

Rosier "Américan Pillar"

Au cours de la belle saison, le rosier "Américan Pillar" dévoile deux attraits spectaculaires

et complémentaires.

C'est au début de l'été que j'apprécie le premier lorsque cette liane expose avec raffinement

ses nombreuses églantines.

Imaginez !

Pendant trois semaines, des corolles de 4 cm de diamètre portées en bouquets exhibent

cinq pétales rose carmin vif .

Au centre de la fleur, un anneau blanc apporte le petit brin de fantaisie qui rend cette fleurette

encore plus coquette.

Fraîches et pimpantes, les fleurs habillent de longues tiges souples, faciles à palisser

sur l'arceau.

Dans mon jardin très aéré, souvent ventilé par le mistral, parfois même un peu trop violent

à mon gré, cet hybride de wichuraiana , crée en 1902, par "Van Fleet"

est insensible à l’oïdium.

Appréciant une situation mi-ombragée, cette liane profite une grande partie de la

journée de l'ombre légère apportée par son voisin, un prunus serrulata.

Le deuxième attrait arrive avec l'automne quand ce rosier se couvre de cynorhodons.

Une fructification rutilante apportant non seulement une nouvel intérêt au jardin, mais

qui fournira au coeur de l'hiver un repas royal pour nos amis les oiseaux .

Pour la fertilisation , je crois avoir oublié ce rosier lors de la distribution en mars.

Il ne semble pas m'en tenir rigueur.

Belle journée à tous et

à chacun...