Rosier "Centenaire de Lourdes"

Dans l'atmosphère écrasante de ces derniers jours, le rosier "Centenaire de Lourdes"

offre à nouveau  un beau bouquet composé d'une douzaine de fleurs qui s'épanouissent

sous un soleil généreux.

Élégance particulière pour cet arbuste doté d'un charme certain.

Il déploie des corolles de 7 cm de diamètre, semi-doubles formées d'une quinzaine de

pétales dans un rose brillant très féminin, légèrement et 

discrètement parfumé.

Retrouvons ce rosier en juin au moment de sa floraison principale.

Les corolles de ce floribunda crée en 1958 par "Delbart et Chabert sont posées sur 

un feuillage brillant, comme vous pouvez le constater, rarement touché

par les maladies.

L'arbuste est plutôt souple et j'ai dû le maintenir par un tuteur discret.

Ce rosier peut devenir un arbuste d'un mètre cinquante de haut, mais 

ce n'est pas le but recherché.

Je le taille très court chaque printemps, afin de voir ses roses

fleurir depuis la base.

Parfois les plus basses se couchent à même le sol et les plus hautes se balancent sous

la caresse du vent.

A la fin du mois de juin, pour faciliter la remontée, les roses fanées ont été 

 éliminées.

Simultanément, il a reçu une dose d'engrais "Spécial Rosiers", identique

à celui distribué au mois d'avril.

Par bonheur, nous n'en sommes pas encore à penser au mois de novembre.

C'est à cette période que je butte son pied, afin de protéger le point

de greffe des grands froids.

Avant d'accomplir cette tâche, j'enfouirai deux grosses poignées de fumier déshydraté.

Dès que les températures reviendront à la normale, je commencerai à remanier les plantes

qui soulignent l'avant de ce rosier.

Je souhaite organiser autour de lui un camaïeu de roses en remplaçant la véronique bleue qui 

commence à s’essouffler par une véronique spicata rose présente au jardin 

et pouvant être divisée.

 Un géranium que j'affectionne tout particulièrement dont j'ignore le nom suite à une 

erreur d'étiquetage sera parfait pour couvrir le sol.

Enfin pour apporter un peu de douceur, une touffe de Stachys Byzantina, omniprésent 

 dans les massifs, soulignera la bordure.

Belle journée à tous.

Phlox paniculata "Amethyst"

Le phlox paniculata "Amethyst" fait partie de cette génération de phloxs rustiques

dont le feuillage est rarement touché par l’oïdium.

Il s'épanouit généreusement depuis une quinzaine de jours dans un massif mi-ombragé.

Ce n'est pas une variété tardive mais cette année certaines vivaces à floraison estivale

s'expriment avec trois semaines de retard.

Le retard, je l'ai accentué en pinçant les tiges de ce phlox au mois de mai afin

d'obtenir plus de ramifications.

Un geste simple et facile qui donne un fleurissement simultané avec son voisin, un 

hydrangéa paniculata.

 Conséquence supplémentaire, les fleurons arrondis bleus sont campés sur des tiges plus

 courtes, autour de 70 cm, bien ramifiées, solides, robustes, ne craignant ni le

vent, ni la pluie battante.

Pour évoquer la pluie, je l'attends, elle sera la bienvenue.

 Depuis plusieurs jours le sol est sec et la chaleur qui règne en ce moment

 accentue la sécheresse.

Pour obtenir ce volume de fleurs, à la plantation, j'ai installé trois pieds de phlox, disposés

 en triangle à 40 cm les uns des autres après avoir adapté le sol du jardin

aux exigences de cette plante.

Pour favoriser son développement, j'ai mélangé peu de terre d'origine du jardin 

  à un bon volume de terre argileuse, bien grasse, enrichie

 avec du fumier composté.

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Dans quelques jours, les bouquets fanés seront supprimés et si l'été se prolonge

 j'obtiendrai une deuxième moisson florale avec des fleurons

 plus petits, parfaits dans une composition florale.

Après les premières gelées, pour garder en hiver le jardin dans un aspect net, les tiges

seront rabattues au ras du sol et l'ensemble du massif

sera nourri avec un fertilisant organique.

Belle journée ensoleillée.

Rosier "Westerland" après les frimas de l'hiver 2012.

Au cours de l'hiver 2012 particulièrement glacial, la robustesse légendaire du rosier

"Westerland" a été durement mise à l'épreuve.

Les dégâts provoqués par un gel proche des -20° ont nécessité lors de la taille

printanière l'élimination de nombreuses branches

noircies par le froid.

Néanmoins, l'arbuste n'était pas complètement anéanti.

Il a mis une saison pour se remettre et se refaire une santé.

Aujourd'hui, il a récupéré son potentiel de fleurissement et offre en ce moment

une belle remontée.

J'aurais dû couper les branches de l'Albizia  générateur de trop d'ombre, l'obligeant

à chercher la lumière.

Depuis quelques jours, la remontée du rosier "Westerland' est devenue imposante.

 Fin juin, j'ai rabattu les tiges sur 40 cm, ce qui lui a permis de redonner

de nombreux bouquets sur un feuillage en bonne santé.

Je vous propose la floraison du rosier "Westerland  prise au mois de juin.

En avril, j'ai opté pour une taille un peu longue.

 Conséquence immédiate, l'arbuste a donné des roses de belle qualité, mais perchées

trop haut.

Rosier "Westerland" en juin.

Bon dimanche à tous.

Bouquet de cléome et hortensia.

Cette composition a été réalisée avec des fleurs d'un hortensia que

j'affectionne tout particulièrement.

Au fil des ans, l'arbuste est devenu plantureux, sa floraison est toujours abondante.

Cependant, cette année, la fraîcheur du mois de juin a retardé son fleurissement mais les

corolles sont de belle qualité.

Les inflorescences de l'hortensia s'accompagnent de fleurs de cléomes de 

couleur violine

Pour cette saison,  j'ai opté pour cette teinte ravissante dans les massifs et

  séduisante pour la réalisation

des bouquets.

Dans cette composition asymétrique, la ligne verticale est obtenue par les fleurs

de Liatris qui sont, hélas, déjà trop épanouies.

Les boules de l'hydrangéa macrophylla sont enveloppés dans un nuage

de gypsophile. 

Belle journée à tous.

Echinacea Purpuréa

Depuis plus de trois semaines l'échinacea Purpuréa n'en finit pas de fleurir se moquant

des fortes pluies du début du mois ou de la sécheresse du moment.

Cette belle de l'été prospère facilement dans le sol de mon jardin,

perméable, que j''enrichis au printemps au moment

de la fertilisation des rosiers.

Native de l’Amérique du Nord, cette plante appartient à la famille des astéracées. 

Elle est très mellifère, gratifiante, colore à merveille les massifs de l'été

et demande peu d'entretien.

Pour les amérindiens, les racines de l'échinacea étaient utilisées pour ses propriétés

médicinales.

Ils s'en servaient pour guérir les maux courants et les plaies plus graves.

La médecine moderne a reconnu ses bienfaits et son action

anticancéreuse.

Pour les jardiniers, cette vivace est appréciable car sa robustesse et sa rusticité

sont deux gros atouts.

Amoureuse du soleil, cette Echinacea Purpurea offre dans mon jardin pour le quatrième

 été une floraison époustouflante.

Au fil des ans, la touffe  rhizomateuse est devenue volumineuse, un mètre de large, donnant une

 trentaine de capitules composés de pétales rose pourpré et d'un gros bouton central

proéminent apprécié comme "aire de repos"  pour les

 insectes butineurs.

Ces corolles évoluent sur des tiges ramifiées, solides de quatre vingt dix centimètres

 de hauteur, n'exigeant aucun tuteurage.

Le feuillage vert foncé est légèrement  rugueux.

 Pour une fois, je ne supprime jamais les fleurs fanées.

 Elles conservent un intérêt décoratif jusqu'à la fin de l'hiver.

Les cônes brunis sont magnifiques sous le givre et deviennent un "self service"

pour nos oiseaux affamés.

Du coté association, l'Echinacéa n'étant pas bêcheuse, le mariage s'est fait avec la salicaire

qui la domine sans l'écraser.

Au début du mois d’août, une hémérocalle participait à l'ensemble.

Belle journée à tous.

Floraisons du mois d’août.

Malgré la chaleur actuelle et l'absence de pluie, les floraisons de ce mois d’août sont

appréciables et leurs prestations remarquables.

Parmi les rosiers, "Sally Holmes lie ses corolles à celles

d'une hémérocalle au mieux de sa forme.

Abondance de bouquets, le phlox paniculata "Uspech"  présente un feuillage

épargné par l’oïdium.

Depuis quelques jours, le lagerstroémia est à maturité.

Comme chaque été, sa floraison est abondante.

En cliquant sur le lien suivant vous découvrirez un message concernant cette variété  publié

l'an dernier.

Lagerstroemia "Perigord Pourpre"

Au printemps, vous avez découvert le rosier "Crocus Rose lors de sa floraison

principale.

Je vous propose aujourd'hui, sa première remontée.

Une troisième floraison est en préparation.

Au milieu des plantes annuelles le rosier "Souvenir de Mme Auguste Charles offre

une remontée florale de belle qualité.

Je crois que je n'ai jamais évoqué ce grand "Bourbon" qui donne de belles roses

parfumées.

Une agapanthe aux fleurs blanches côtoie une variété de sauge qui se

ressème dans le jardin où bon lui semble.

Devant l'hydrangéa paniculata "Limelight, le rosier"Brother Cadfael expose une 

remontée imposante.

Au ras du sol, ce pétunia remarquable habille le massif  blanc bleu chaque été en couvrant le sol

sur 60 cm de large.

Erreur de casting au moment de la mise en place des annuelles.

Ce cosmos très coloré trône dans le massif blanc bleu.

Ambiance rose cette année autour de l'hydrangéa paniculata "Unique".

Début de la remontée du rosier  "Guirlande d'Amour".

Rosier "Princess "Alexandra of Kent présente un feuillage touché

 par la maladie.

Plusieurs rosiers polyanthas recommencent à colorer les bordures.

Au premier plan sur la gauche, le bourbon, " Mme "Isaac Péreire redonne

quelques fleurs.

Cette année, l'Albizia a mis son feuillage tardivement et sa floraison

n'a débuté qu'au début du mois d’août.

Impossible de ne pas remarquer l'agastache en fleurs, sa floraison est imposante.

Certains dahlias ont été privés de chaleur en juin.

 Les conséquences ont été immédiates et se sont traduites par un retard à la floraison.

Les premières corolles commencent juste à s'ouvrir.

Au cours de la semaine écoulée, la fraîcheur des nuits a permis à l'hydrangéa

 paniculata "Early Sensation" de se métamorphoser du blanc

au rose.

Bon dimanche à tous.