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vendredi 31 janvier 2014

Hydrangéas, "Phantom", "Twist -n -Shout.


L'ambiance du jour est estivale, composée d'un hydrangéa paniculata "Phantom" et d'un
macrophylla "Twist-n-Shout.
Le duo est à l'épanouissement en août.
Les deux compères sont très différents, mais chacun offre une floraison
étourdissante et fabuleuse.


Séduite par les deux premiers hydrangéas paniculata "Phantom" plantés quelques
années plus tôt, j'en ai accueilli un troisième, fidèle à sa réputation.
L'arbuste que vous découvrez  fleurit cette zone du jardin pour la deuxième fois.
Ses grosses inflorescences sont encore bien blanches au début du mois d’août, elles
commencent à se piqueter de rose en septembre.


"Twist-n-Shout est séduisant et attractif car ce vigoureux macrophylla n'est pas sensible
aux dernières gelées, celles du mois d'avril qui peuvent anéantir
les boutons floraux visibles à cette époque.
La particularité appréciable de cet hydrangéa, c'est la formation des inflorescences plates
qui se fait aussi bien sur les nouveaux bois que sur les anciens.
je vous laisse apprécier la délicatesse de ses têtes plates composées de fleurs stériles
roses et de fleurs fertiles qui étaient roses à la plantation.
La deuxième année, elles sont devenues bleu-mauve dans la terre légèrement acide
 de mon jardin.
Un coloris fort séduisant qui ne me déplaît pas.


Le duo est en fait un trio, le troisième, l'hydrangéa arborescens "Incrédibal" donne de grosses
inflorescences en boules bien blanches, puis vertes.
L'avantage de cet hydrangéa réside dans la solidité de ses tiges.


Après la première floraison de "Twis-n-Shout, je supprime les fleurs fanées.
Au cours de l'été, il se forme très vite de nouveaux boutons donnant une
floraison tardive qui perdure jusqu'à 'arrivée des gelées.


Douce journée pour tous.
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dimanche 26 janvier 2014

Rosier "Ferdinand Pichard"


Dans un message, j'ai dévoilé rapidement le rosier "Ferdinand Pichard" accompagné
 d'un plant de "Valériane des jardins sans en approfondir 
  ses qualités exceptionnelles.
La floraison de cette vivace coïncide chaque année avec cet hybride remontant obtenu 
 par "Tanne" en 1921.
Au fil des ans, l'arbuste planté peu de temps après la création du jardin est devenu un
grand charmeur.
Il est enraciné dans un massif qui profite d'une ombre partielle n'altérant pas sa
production florale.


De l'autre côté du massif, "Ferdinand Pichard" offre un décor différent.
Sa haute stature d'un mètre cinquante domine un rosier polyantha ravissant, "Professeur
Christian Cabrol" qui donne des petites rosettes de 3 cm de large. 




Au début du mois de juin, des effluves grisantes et capiteuses ajoutent une touche
 de charme supplémentaire aux corolles rose carmin léchées
de blanc de façon irrégulière.
Les fleurs de taille moyenne 7 cm de large, portées par des tiges fermes, virevoltent
sur un feuillage vert foncé épargné par les maladies.


Le fleurissement de "Ferdinand Pichard" ne se termine pas à l'issue de la première
livrée de roses en juin.
Après une légère pause pendant les mois les plus chauds, de nouvelles corolles
parsèment le rosier en septembre avec la même élégance.
 Au début de l'été, après avoir supprimé les fleurs fanées, le rosier est nourri avec un 
engrais "Spécial Rosiers", identique à celui distribué en avril. 
Toutefois, cet arbuste cher à mon coeur, appartient à une famille de roses qui profite
d'un régime de faveur.
A l'automne, au moment de l'hivernage, je supprime les plus vieilles branches noircies et 
 raccourcis les tiges volubiles.
Avant de recouvrir son pied d'une butte de terre 
pour protéger le point du greffe du froid, j'ajoute en plus des deux
poignées d'or brun, 40 grammes de poudre d'os
et de potasse organique.
Au printemps, je le taille très peu, et supprime une vingtaine de centimètres sur la 
longueur des rameaux.



Bon dimanche à tous.

vendredi 24 janvier 2014

Sisyrinchium, rosier "Lavender Lassie"


L'ambiance du jour est une de mes scènes préférées du mois de juin, avec en point de
mire, un sisyrinchium striatum généreux, un cadeau de
mon alliée au jardin, "Dame Nature".
Quelques graines emportées par le vent se sont déposées à l'avant du rosier
"Lavender Lassie".
J'ai laissé les semis spontanés prendre de l'ampleur et pour compléter
l'ensemble, j'ai rajouté en bordure....


..... un pied de népéta. 
 Cette vivace débonnaire n'a besoin de rien ou presque pour
 prospérer, donne une floraison abondante pendant plusieurs semaines,
adore le soleil, s'accorde facilement, bref, c'est la bonne plante
que l'on peut inviter chez soi sans risque.


Les deux variétés stars du jour s'appuient sur un seringat, un arbuste complaisant,
 idéal pour accompagner la floraison des rosiers.
Son ampleur que je maîtrise peu est prodigue et ses fleurs blanches livrent
 un parfum léger qui s'accentue en fin de
journée chaude.


Trois petits mots sur le rosier "Lavender Lassie".
Costaud, tentant, attirant, mais encore !!!
Ses roses sont féminines, nombreuses, parfaites dans la forme et valorisées
par un feuillage vert foncé, 

Douce journée à tous et à chacun.
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mardi 21 janvier 2014

Gris, pourpre et autres couleurs du jardin.


Au jardin, pendant le mois de janvier, on ne remarque pas que la palette de vert.
Le gris, le pourpre, et autres couleurs donnent de la vie dans les massifs.
Dans la rocaille, le point de mire c'est le bleu glacier
d'un petit conifère gracieux, au port étalé. 



Dans la gamme des gris, la plante au curry conserve en hiver l'éclat de son feuillage
 ainsi que l'épiaire laineux.

En panaché de vert et blanc, à la croisée des allées, un fusain du Japon conserve
 ses couleurs intactes tout l'hiver.



Toute l'année, le leucothoe affiche un feuillage vert nuancé de pourpre.
Sa présence est encore très discrète dans cette zone du jardin, l'arbuste évolue
à petite vitesse.

Au coeur de l'hiver, le feuillage persistant du bergénia est moins affriolant qu'au printemps,
néanmoins, sa présence se remarque.
Ses feuilles affichent une palette de vert mais le pourpre s'intensifie de jour en jour.

Quant aux heuchères, elles sont toujours aussi coquettes dans leur habit
hivernal pourpré.



Les vents violents du mois de décembre ont cassé les inflorescences conservées 
sur les hydrangéas.
 Cependant,  après avoir été vertes, blanches, vertes à nouveau, les "épargnées" sur un hydrangéa
arborescens offrent en janvier un camaïeu de beige et marron.

Le liquidambar est un gros arbuste admirable en été avec son feuillage vert,
 et pourpre acajou en automne.
En janvier, les couleurs du tronc se remarquent ainsi que la teinte de ses
fruits marron glacé, non comestibles



Les autres couleurs du moment sont appétissantes et alléchantes.
Toutes les heuchères du jardin ne sont pas pourpres, le feuillage de l'une d'entre elles se
 pare d'un jaune orangé flatteur.
 Mais, la teinte la plus tonique du jardin est le rouge flamboyant du bambou sacré.


Actuellement, l'abélia a conservé l'attrait de son feuillage panaché vert et blanc.
L'arbuste qui se croit au printemps se remet à donner un feuillage juvénile.
Je vais devoir ôter dès que possible les rameaux pourvus de feuilles
entièrement vertes, elles dépareillent l'ensemble.

Belle journée d'hiver.


dimanche 19 janvier 2014

Rosier "Mme Isaac Péreire", son évolution.


Le rosier "Mme Isaac Péreire" fait partie des grimpants de la famille des "Bourbon" qui évolue
 dans mon jardin, avec facilité et en beauté
En peu d'années, sa charpente s'est renforcée, les tiges se sont solidifiées et la production
florale est toujours à la hauteur de mon attente.




Les roses de cette grande dame sont des bijoux posés sur un feuillage abondant,
réfractaire aux maladies.
Ses corolles sont fascinantes, éblouissantes, poupines, bien dessinées, pourvues
d'un grand nombre de pétales rose vif, libérant le plus subtil des parfums.


Sur le portique, le grimpant ne monte pas très haut, il ne dépasse pas deux mètres.
 Le long des tiges, les roses évoluent souvent en solitaire.



La production florale de ce bourbon débute parfois à la fin du mois de mai et dure
pendant plus de trois semaines.
Au début, il expose ses corolles seules, puis dans le courant du mois de juin, un autre
grimpant vient compléter la floraison avec ses fleurettes, doubles, blanches.


Pour que le pied du rosier "Mme Isaac Péreire" ne soit jamais dégarni, je taille une ou deux
tiges situées à la périphérie à 1 m du sol afin d'obtenir des
roses depuis la base de l'arbuste.
Un géranium endressii se hisse et se faufile dans les tiges du grimpant
créant un décor simple mais charmant.


Bon dimanche....
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vendredi 17 janvier 2014

Hydrangéas, "Ayesha" et "Blue Deckel"


Dans cette ambiance du jour fleurissent en août un hydrangéa macrophylla "Ayesha"et
un hydrangéa serrata "Blue Deckel".
Ces deux cultivars offrent des inflorescences très différentes.
"Ayesha" se pare de boules parfumées rose mauve lilacé et "Blue Deckel"
donnent des fleurs plates bleu ciel.


La floraison de "Blue Deckel" a démarré en 2013 tardivement.
Les roses du jardin n'ont pas été les seules à subir les mauvaises conditions
climatiques d'un printemps frais et capricieux.
Cependant, la production florale a été généreuse et de belle qualité.



Les inflorescences d"Ayesha" n'ont jamais été aussi belles et nombreuses qu'en été 2013.
Certes, la plante a pris une année supplémentaire et les pluies du mois
de mai ont été bénéfiques à sa croissance.


Sur le côté gauche de la scène, la Ligulararia Dentata  qui n'arrive plus à dominer ses
 compagnons sera remplacée au printemps par un hydrangéa.

Belle journée.
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mercredi 15 janvier 2014

Couleurs du jardin en janvier



En janvier, le jardin n'engendre pas la mélancolie surtout sous le soleil de ces derniers jours.
Parmi les couleurs du moment, je ne vous propose ni rose, ni blanc éclatant, encore
moins un bleu layette, mais toute une palette de vert,
 du plus tendre au plus foncé.


En vert très foncé un pin parasol obtenu à partir d'une graine 10 ans plus tôt.


En vert lumineux, un bambou côtoie un cèdre et un céanothe à feuillage persistant
 offrant tous les deux une ramure
vert foncé.


Décoratif en toute saison, un rhododendron maintient de l’intérêt au jardin en hiver.
Au delà de sa ramure resplendissante, les boutons dodus sont la promesse d'une 
belle floraison.




Dans un massif ombragé, un skimmia expose un tendre feuillage juvénile.
Un hellébore vêtus d'un feuillage persistant vert foncé laisse entrevoir les boutons.
A la faveur de la douceur du moment, une hémérocalle redonne de jeunes
 feuilles toutes fraîches.


En vert bronze, un chamaécyparis s'est métamorphosé, il affiche son feuillage d'hiver
différent de celui du printemps.



Le feuillage de l'Eleagnus jaune lumineux et vert tendre est resplendissant
 même en janvier.
Une jeune plant d'Osmanthe ne quitte pas son bel habit vert et or, il le garde en hiver.
Toute l'année le petit arbuste conserve sa beauté.

Belle journée.